Les limites bienveillantes : un cadre d’amour pour aider votre enfant à s’épanouir

 

Quand dire « non » devient un acte d’amour

« Maman, je peux manger encore un bonbon ? Allez, juste un ! »
« Papa, je veux jouer encore 5 minutes sur la tablette ! »

Ces phrases vous sont familières ? Bienvenue dans le quotidien des parents ! 😊

Chers parents, avez-vous déjà ressenti cette petite pointe de culpabilité lorsque vous posez des limites à votre enfant ? Cette voix intérieure qui murmure « Suis-je trop strict(e) ? » ou « Est-ce que je vais briser sa créativité ? »

Bonne nouvelle : les limites bienveillantes ne sont pas des freins à l’épanouissement de votre enfant. Au contraire, elles sont les gardes-fous qui lui permettent d’explorer le monde en toute sécurité !

Pourquoi votre enfant a besoin de limites (même s’il prétend le contraire)

Imaginez un instant un parc de jeux sans barrières, au bord d’une falaise… Effrayant, n’est-ce pas ? Sans repères, les enfants ressentent la même anxiété. Ils ont besoin de savoir jusqu’où ils peuvent aller pour se sentir en sécurité.

Les limites bienveillantes, c’est comme installer une clôture autour de ce parc : votre petit explorateur peut s’amuser librement, tout en étant protégé.

Le saviez-vous ? L’absence de limites claires peut engendrer de l’anxiété et de la confusion chez l’enfant. Paradoxalement, c’est en connaissant les règles du jeu qu’il se sent libre d’explorer !

Comment poser des limites sans déclencher la 3ème guerre mondiale

  1. Expliquez le « pourquoi » derrière chaque règle

« Parce que je l’ai dit ! » N’avez-vous jamais rêvé de graver cette phrase sur un t-shirt ? 😉 Pourtant, expliquer les raisons derrière une règle fait toute la différence.

Au lieu de dire : « Range ta chambre maintenant ! »
Essayez plutôt : « J’aimerais que tu ranges ta chambre pour que nous puissions tous profiter d’un espace propre et trouver facilement tes jouets demain. »

  1. Créez votre « constitution familiale »

Transformez l’établissement des règles en projet créatif ! Pourquoi ne pas créer ensemble un joli tableau des règles de la maison ? Les enfants adorent participer et illustrer ces règles avec des dessins colorés.

💡 Astuce : Limitez-vous à 5-6 règles essentielles. Trop de règles deviennent impossibles à suivre, même pour les adultes !

  1. Soyez constants (même quand vous êtes fatigués)

Oui, parfois vous préféreriez céder plutôt que d’affronter une crise en public. On vous comprend ! Mais n’oubliez pas : la cohérence est votre meilleure alliée. Votre enfant teste les limites pour s’assurer qu’elles sont solides.

  1. Célébrez les victoires

Votre enfant a respecté une limite difficile ? C’est le moment de faire la danse de la victoire ! 🎉 Le renforcement positif est bien plus efficace que la punition.

« J’ai remarqué que tu as rangé tes jouets sans que je te le demande. Je suis vraiment fier(e) de toi ! »

Quand les limites sont franchies (parce que ça arrivera !)

Respirez profondément. Comptez jusqu’à 10. Rappelez-vous que les erreurs sont des opportunités d’apprentissage.

Au lieu de : « Je t’avais dit de ne pas faire ça ! »
Essayez : « Je vois que tu as renversé le jus. Que pourrais-tu faire pour arranger la situation ? »

Cette approche permet à votre enfant de :

  • Comprendre les conséquences de ses actes
  • Développer sa responsabilité
  • Trouver des solutions par lui-même

Les limites évoluent avec votre enfant

À 3 ans, traverser la rue seul est impensable. À 10 ans, c’est une compétence à acquérir. Les limites ne sont pas gravées dans le marbre !

Régulièrement, posez-vous la question : « Cette règle est-elle toujours adaptée au niveau de développement de mon enfant ? »

Parents, soyez les héros de cette histoire !

En instaurant des limites bienveillantes, vous n’êtes pas le « méchant » de l’histoire. Vous êtes plutôt comme un phare qui guide votre enfant à travers les eaux parfois tumultueuses de l’enfance.

Vos actions quotidiennes montrent à votre enfant comment devenir un adulte équilibré, respectueux et empathique. N’est-ce pas la plus belle des missions ?

Et vous, quelles limites bienveillantes avez-vous instaurées chez vous ? Partagez vos expériences dans les commentaires ! 💬

Cet article fait partie de notre série « Parentalité positive ». Pour recevoir nos prochains conseils, inscrivez-vous à notre newsletter !

 

On est tous confinés à la maison !!

Ça y est les nouvelles directives sont tombées ! Même si on ne veut pas y croire, nous devons, non seulement faire l’école à la maison, mais en plus rester confinés.

Ce n’est pas une mince affaire tout ça !

Les prochaines semaines s’annoncent donc compliquées pour beaucoup d’enfants et d’ados mais aussi pour les parents…

Il va falloir leur expliquer que : NON ils ne sont pas en vacances, qu’il y a du travail scolaire, que NON ils ne pourront pas rejoindre leurs copains pour aller au ciné, et que NON elles ne pourront pas aller faire les magasins.

Croire au Père Noël ou pas…

A l’approche de noël certains enfants, déjà un peu grand, se posent plusieurs questions concernant le Père-Noël :

Comment fait-il pour passer dans la cheminée car c’est fermé en haut ? Comment sait-il que j’ai été sage ? comment va-il pouvoir m’apporter des cadeaux si je ne suis pas à la maison ? Et puis il faudra éteindre la cheminée sinon il va se brûler…

Bref, plusieurs questions auxquels les parents essayent de répondre tant bien que mal…

A chaque rentrée, c’est pareil !!

Entre le planning des enfants, le travail, la maison, les activités des uns et des autres, on peut se sentir submergé(e) et ne plus savoir où donner de la tête…

Je vous propose quelques petites astuces pour une meilleure organisation :

Faites les courses par internet, il y a même quelques magasins qui livrent. Il n’y aura plus qu’à ranger (avec l’aide des enfants suivant leur âge). D’une part vous pourrez mieux maîtriser votre budget et ensuite vous éviterez la cohue du week-end dans les magasins.

Il ne veut pas dormir, encore !

On s’imagine parfois que l’enfant peut s’endormir sur commande comme nous l’avons décidé.

Alors il y a ceux pour qui ça marche et ça c’est super !

Et puis il y a les autres…

Pour ceux-là, je vous propose de parcourir différentes choses.

Tout d’abord, pour ceux d’entre vous qui n’ont pas encore mis en place des rituels, ça peut être un repère pour préparer l’enfant vers le coucher. Ça peut être le bain puis le dîner, une histoire, le pipi, le pyjama etc. Plus l’enfant sera jeune et plus le déroulement devra être le même. Puis quand il sera plus grand il pourra choisir l’ordre avec une certaine cohérence bien sûre.

Mettre son enfant au coin ?

On s’imagine que le coin est une bonne chose. Mais es-ce vraiment le cas ?

En fait cela ne fait qu’augmenter le ressentiment et l’envie de se venger et ils ont tendance à tomber en mode provocation. On se retrouve en rapport de force. Si on leur demande s’ils ont compris, ils disent oui et 2 minutes plus tard ils recommencent.

Alors cherchez l’erreur ??

Le retrait ne devrait pas servir de punition, ni de conséquence surtout si l’enfant est en colère. Quand nous nous sommes en colère, es-ce qu’on va au coin pour comprendre ? On va plutôt faire quelque chose qui nous fait du bien (une bonne marche, un bon bain, ou rester dans sa chambre pour lire un bon bouquin)

A quoi sert le sommeil ?

Rôle physiologique : il va réparer le corps et l’hormone de croissance est synthétisée

Rôle psychologique : la mémoire à long terme des informations et apprentissages. Il résout les conflits psychiques auxquels l’enfant est confronté et permet l’intégration des repères fondamentaux au niveau de l’espace et du temps. Il permet aussi un bon développement du langage. Bébé intègre et mémorise des sensations de la douleur et du plaisir pour les assimiler et les relier entre elles pour comprendre ce qu’il vit. Par ex le fait que maman s’absente et qu’elle va revenir demande plusieurs mois d’apprentissage en lien avec jour / nuit,  en lien avec le sentiment d’exister par lui-même. Les mots prennent du sens seulement si cette permanence est établie.

Colère ou décharge ?

Qui n’a jamais eu son enfant qui fait une crise ? Crier, Hurler, se rouler par terre ?

On pense souvent que l’enfant « fait sa colère »…

Quand l’enfant est sous stress (facteurs de stress : entrée à l’école, naissance d’un petit frère, déménagement), il se sent mal à l’intérieur, il se met sous une tension extrême et dès qu’il y a le moindre déclencheur à l’extérieur, il va éclater en crise de stress.

Attention à ne pas se tromper avec « une colère » !

C’est un mécanisme physiologique. Du cortisol est sécrété dans son corps, l’hormone de stress. L’enfant accumule un trop plein de tension à l’intérieur et il faut que ça sorte. Contrairement à une colère ou c’est plus franc et l’enfant s’affirme, la rage est liée au stress. Cela se manifeste par l’enfant qui se débat dans tous les sens.

Mon enfant fait une colère, comment faire?

La colère est une émotion

déclenchée par des éléments extérieurs, une réaction physiologique de l’organisme en réponse à une sollicitation spécifique.

Elle s’ancre dans le corps : 

Le cœur qui s’accélère, sensation de chaud, rougeurs des joues, sourcils froncés, mâchoires serrées, énergie dans les bras et les jambes, envie de taper, on se penche en avant.

L’objectif de la colère est de rétablir un équilibre suite à un élément déclencheur.

C’est la tentative de l’enfant à gérer le malaise qu’il ressent dans son corps, signe d’une difficulté à tolérer la frustration. L’enfant qui insiste par exemple pour avoir une autre glace, il crie, il pleure car sa frustration est telle que l’enfant se laisse submerger involontairement par l’émotion de la colère. Il est envahi par une forte énergie qu’il a besoin de décharger par le corps.

La communication avec son enfant

10 petites astuces pour améliorer la communication avec son enfant :

La première chose à faire est de prendre soin de soi-même : prenez du temps seul(e) pour faire autre chose, sans les enfants. Dormir suffisamment et s’alimenter correctement restent une priorité. Si cela est possible, passez le relais (conjoint, grands-parents, amis) lorsque vous êtes saturés.

Accueillir votre enfant dans ses émotions sans juger. S’il a besoin de pleurer, laissez-le pleurer. Mettre des mots sur ce que ressent l’enfant lui permet de comprendre ce qui se passe au moment où il ressent telle ou telle émotion

Écoutez votre enfant plutôt que de chercher à le rassurer, le consoler ou le conseiller. Pour cela utilisez la reformulation avec d’autres mots que les siens. Cela demande un effort, mais c’est une technique qui permet à l’adulte d’être sûr d’avoir bien compris et à l’enfant de se sentir connecté avec son parent. Même si ce que vous entendez ne vous plaît pas ou que vous n’êtes pas d’accord, vous le laissez trouver ses propres solutions sans lui imposer les vôtres.