10 petites astuces pour améliorer la communication avec son enfant :
La première chose à faire est de prendre soin de soi-même : prenez du temps seul(e) pour faire autre chose, sans les enfants. Dormir suffisamment et s’alimenter correctement restent une priorité. Si cela est possible, passez le relais (conjoint, grands-parents, amis) lorsque vous êtes saturés.
Accueillir votre enfant dans ses émotions sans juger. S’il a besoin de pleurer, laissez-le pleurer. Mettre des mots sur ce que ressent l’enfant lui permet de comprendre ce qui se passe au moment où il ressent telle ou telle émotion
Écoutez votre enfant plutôt que de chercher à le rassurer, le consoler ou le conseiller. Pour cela utilisez la reformulation avec d’autres mots que les siens. Cela demande un effort, mais c’est une technique qui permet à l’adulte d’être sûr d’avoir bien compris et à l’enfant de se sentir connecté avec son parent. Même si ce que vous entendez ne vous plaît pas ou que vous n’êtes pas d’accord, vous le laissez trouver ses propres solutions sans lui imposer les vôtres.
Lorsqu’il a un comportement inapproprié, essayez de comprendre sa réaction ; cherchez le besoin non comblé qui se cache derrière ce comportement. Il y a, en général, une explication dans les réactions des enfants même si on ne la comprend pas toujours et il n’est parfois pas possible de la comprendre. C’est ce qui nous amène à penser que l’enfant fait un « caprice » ou une « comédie » mais en fait il essaye de nous dire quelque chose de son besoin.
Si son attitude qui ne vous convient pas, expliquez votre ressenti, votre désaccord ou votre exaspération plutôt que de l’accuser ou donner des ordres. Il s’agit de transmettre à votre enfant de l’empathie, c’est-à-dire prendre en compte les sentiments des autres. La modification de son comportement ne se fera pas parce qu’il a peur de la punition mais par le réel souci de l’autre. Par ex : « lorsqu’il y a du bruit, cela m’exaspère car j’ai besoin de calme ». La peur de la punition ou de la colère du parent peut faire changer un comportement inapproprié mais dès que la personne d’autorité aura le dos tourné, certains enfants n’en feront qu’à leur tête.
Lorsque vous voulez demander quelque chose à votre enfant évitez les ordres, mais utilisez les formulations sous formes de questions sans oublier le « s’il te plait », « merci » et sans hausser le ton. Si l’enfant n’entend pas, approchez-vous de lui, touchez-le et/ou regardez-le.
Utilisez des tournures de phrase positives. Un « ne crie pas » devient « parle doucement » ou un « ne monte pas sur le canapé » devient « reste assis sur le canapé ». Cela évite à l’enfant de faire deux opérations dans sa tête, la première est de reconnaitre le verbe et ensuite de faire la négation.
La résolution de problème en famille: l’idée est de se réunir en famille pour énoncer ce qui pose problème à l’un ou l’autre membre, que ce soit un adulte ou un enfant. Ensuite, on liste un ensemble de solutions envisageables, puis on élimine celles qui ne conviennent pas à l’un ou l’autre. On ne garde que celle qui convient à tout le monde et chacun s’engage à la respecter. Les enfants apprennent ainsi une méthode de résolution de conflit basé sur la négociation en évitant qu’il y en un qui écrase l’autre.
Passez du temps en individuel avec chacun de vos enfants (si vous en avez plusieurs) pour faire une activité qui vous plaisent à tous les deux, sans téléphone, sans ordinateur, sans tablette…
Renforcement positif: focalisez votre attention uniquement vers toutes les choses positive chez votre enfant. Soulignez les efforts qu’il fait plutôt que les résultats.